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Gérer la douleur

La douleur est un phénomène extrêmement complexe qu'il est difficile d'appréhender en raison de sa grande subjectivité, les seuils de tolérance variant prodigieusement d'un individu à l'autre et selon les circonstances chez un même individu. A l'heure actuelle les médecins s'intéressent davantage à la prise en charge de la douleur chez leurs patients et la recherche en neurosciences se développe de plus en plus dans ce domaine auquel les techniques d'imagerie médicale ont apporté de nouveaux éléments. Même si nous sommes rarement malades, la douleur fait cependant partie de notre quotidien et cela à tous les âges. Elle est souvent ponctuelle, vive mais peut devenir lancinante et chronique (dos, tête, articulations etc) et nous sommes parfois désarmés devant elle.
L'une des difficultés rencontrées pour l'atténuer est que souvent la source de la douleur ne se trouve pas là où on a mal : les ostéopathes, chiropracteurs et autres nous stupéfient toujours quand ils nous soulagent en nous massant le crâne ou le pied alors qu'on a mal au dos ! I l est également très difficile de l'apprécier et de la quantifier car l'expérience de la douleur n'est pas uniquement proportionnelle à l'étendue des dégâts subis. Il entre en jeu dans la perception de la douleur des facteurs émotionnels et même socio-culturels. Un enfant pleure car il est tombé et s'est égratigné : vous pouvez lui faire complètement oublier sa douleur en attirant son attention sur autre chose, comme si la douleur avait littéralement disparu. Des soldats dans le feu de l'action, une maman voulant sauver son enfant dans un grave accident peuvent être mortellement blessés et ne rien ressentir du tout ; ils ne prennent généralement conscience de leur douleur que lorsque la lutte est finie. En fait la douleur n'existe pas en tant que telle : elle n'existe pour nous que dans la mesure où notre cerveau nous en donne conscience. C'est notre cerveau qui évalue les risques d'après les impulsions qu'il reçoit, y compris pensées et croyances, et envoie la douleur comme signal de danger. Pour simplifier nous pourrions dire que tout se passe dans les exemples cités, comme s'il décidait dans certaines circonstances qu'il était plus important d'aller de l'avant et suspendait le signal de la douleur tant que l'individu n'était pas en sécurité.
présence d'un membre après une amputation. Notre corps a une mémoire et le cerveau ne peut distinguer entre une douleur causée par un fait réel et celle causée par un fait imaginaire. De toutes façons dans les deux cas notre sensation de douleur, elle, est toujours réelle. Dans la même logique, croire ou savoir qu'on va avoir mal peut déclencher des douleurs en quelque sorte préventives, et l'on peut également continuer à avoir mal alors que la cause de la douleur a disparu ! Peut-être connaissez-vous cette histoire incroyable d'un homme qui s'était enfoncé un clou dans le pied et hurlait de douleur : quand on a découpé sa botte pour le soigner on s'est aperçu que si le clou avait bien percé la botte en revanche il était passé entre les deux orteils et le pied était intact ! Cela laisse rêveur
Vous savez qu'il existe des solutions alternatives à la prise de médicaments pour atténuer les douleurs qui ne représentent pas une pathologie lourde ; les anti- inflammatoires naturels que sont certaines plantes comme le curcuma ou le gingembre n'ont pas d'effets secondaires et sont moins coûteux ; les médecines douces apportent une bonne complémentarité aux soins médicaux traditionnels ; lumière du soleil, chocolat etc augmentent notre taux d'endorphines, véritables anti-douleurs naturels. Mais auriez-vous pensé à travailler sur vos pensées quand vous avez mal ? Ne souffrent pas de la même façon ceux qui pensent « je suis bien fragile ! », « c'est fichu » , « voyez mon courage ! », « cela n'arrive qu'à moi ! ». Et vous ? Comment souffrez-vous ?
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